Questions sur le Vol Libre

Petit historique sur le deltaplane et le parapente
Les ailes de vol libre : delta, parapente, rigide
Comment çà vole ?
Objectif des vols : durée, gain d'altitude et surtout distance en cross (données moyennes et records)
Dangers de la pratique
Conditions pour pratiquer
Où peut-on voler ?
Où apprendre à voler?
Combien çà coûte ? (formation, matériel, pratique)
La compétition en delta
Lexique du vocabulaire ésotérique du vol libre (en vrac)
Pratiques particulières (remorqué, treuillé, tracté)




Petit historique sur le deltaplane et le parapente

Les premiers qui ont rêvé de planer comme les oiseaux et essayé de construire les premières machines ont été Léonard De Vinci, puis plus tard l'allemand Otto Lilienthal. Celui-ci a effectué plus de 2000 vols planés entre 1890 et 1895.
Mais l'inventeur des premiers deltaplanes a été l'ingénieur américain de la NASA, Francis Rogallo, qui a conçu une aile parachute en forme de delta pour récupérer les capsules spatiales.
L'idée a été mise en pratique et perfectionnée dès 1964 par des skieurs nautiques australiens Bill Moyes puis Bill Bennett, pour remplacer leurs cerfs-volants moins maniables. Quelques bricoleurs californiens réalisent aussi des sauts de puces depuis les dunes des plages du Pacifique. En 1969, les expériences australiennes et californiennes se rencontrent et s'échangent pour donner les premières ailes de vol libre moderne.
En France, c'est Bernard Danis qui importe le concept dans les années 1974 et le baptise Deltaplane. Depuis le profil et la sécurité des ailes se sont nettement améliorés, de même que les performances de vol.
Le parapente quant à lui est né en 1978 à Mieussy dans les Alpes Françaises, grâce à deux parachutistes français Jean-Claude Betemps et Gérard Bosson : ils réussissent à décoller d'une pente herbeuse avec leurs voiles rectangulaires de parachutisme. Là aussi le matériel a beaucoup évolué avec des voiles elliptiques à grand allongement, très cloisonnées et de grande surface (environ 25 m2).

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Les ailes de vol libre : delta, parapente, rigide

Le vol libre, c'est du vol sans apport d'énergie mécanique extérieure, donc sans moteur. Les ailes de vol libre sont le deltaplane, le parapente et l'aile rigide. Ce qui les caractérise, c'est que le décollage et l'atterrissage peuvent s'effectuer à pied.
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Comment çà vole ?

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Objectif des vols : durée, gain d'altitude et surtout distance en cross
(données moyennes et records)

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Dangers de la pratique

Le danger principal n'est pas en l'air, bien qu'il puisse exceptionnellement y avoir des collisions en vol ou une rupture du matériel lors de fortes conditions aérologiques, mais dans ces cas il est toujours possible d'ouvrir son parachute de secours.
Non, le principal danger vient lors d'une rencontre avec le sol, au décollage, en vol ou à l'atterrissage. En parapente par exemple, la phase de décollage est délicate, car il faut gonfler la voile au-dessus de sa tête et prendre de la vitesse pour décoller : un mauvais coup de vent, une faute de pilotage et l'aile se referme et tombe. Dans ces cas il vaut mieux être encore au sol plutôt qu'en vol au bord de la falaise ! En deltaplane, la phase délicate est l'atterrissage : on arrive vite, l'aile est peu maniable, la technique difficile et le choc avec la planète est parfois un peu rude. En général, la structure métallique des ailes delta protège bien le pilote et absorbe les chocs : on s'en tire avec quelques tubes tordus à remplacer. En parapente, malgré des chutes spectaculaires dans les arbres, le choc est amortit par les branchages, et le pilote s'en tire avec quelques égratignures.
Pourtant certaines fautes sont impardonnables et ont produit de trop nombreux morts : l'oubli d'accrochage par exemple, faute bête et fréquente, a tué des pilotes qui se sont jetés du haut d'une falaise.

Des accidents il y en a, on ne peut pas le nier : le vol libre est une activité à risques, tout comme la moto, l'équitation ou le rugby par exemple (quelques morts tous les ans, quelques accidents graves du rachis, membres fracturés, lésions importantes : soit quelques dizaines d'accidents sur environ 30000 pratiquants).
Les causes principales de ces accidents ne sont pratiquement plus imputables au matériel et aux ailes qui sont maintenant parfaitement fiables. Les vraies raisons sont dues à des fautes de pilotage, et bien souvent à une surestimation de ses propres capacités ou de sa propre expérience face aux conditions aérologiques, ou une sous-estimation des conditions météo (vent trop fort ou mal orienté, turbulences, orages, etc...).

Les pilotes de vol libre ne sont pas des casse-cou, loin s'en faut. L'erreur est interdite, et peut devenir fatale. En vol, on ne peut pas s'arrêter, faire une pause, et attendre que l'orage passe, ou que les turbulences faiblissent : il faut savoir gérer toutes les situations qu'on rencontre. La nature enseigne une grande humilité face aux conditions aérologiques, et souvent on préfère renoncer à un vol délicat ou dangereux plutôt que d'aller au casse-pipe.

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Conditions pour pratiquer

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Où peut-on voler ?

On peut voler partout en France, en dehors des zones réservées des aérodromes et aéroports, des zones dangereuses et interdites réservées aux militaires et en dehors de certains parcs naturels. Bien sûr le survol des grandes villes est interdit sous une certaine altitude, de même que le vol dans les nuages ou le vol de nuit. Pour décoller choisir un site officiel de vol libre de préférence (voir catalogue des sites). En effet on ne décolle pas d'où l'on veut : il faut les autorisations écrites du maire de la commune (responsable en cas d'accidents), ainsi que des propriétaires des terrains de décollage et d'atterrissage.

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Où apprendre à voler?

Apprendre à voler ne s'improvise absolument pas ! Les connaissances requises aussi bien théoriques que pratiques sont vitales. Impossible d'apprendre seul, ou dans les livres. Il faut obligatoirement passer par une école agréée de vol libre. Pour la liste des écoles, consulter la Fédération : FFVL, 4 rue de Suisse, 06000 NICE, téléphone: 04.93.88.62.89.

A Grenoble, je conseille fortement l'école PREVOL qui existe depuis 1980, et qui prodigue un enseignement de qualité aussi bien en parapente qu'en delta avec des moniteurs diplômés d'Etat : PREVOL, Le Chalet, 38660 St HILAIRE du TOUVET, téléphone: 04.76.08.38.72.

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Combien çà coûte ? (formation, matériel, pratique)

Formation :

Compter environ une dizaine de pentes-écoles et 3 biplaces pédagogiques pour être lâché en solo, radioguidé par des moniteurs et 20 grands vols pour arriver au niveau brevet (environ 2 à 3 stages selon votre niveau).
Il existe des forfaits incluant tout jusqu'au niveau brevet : formation et prêt de matériel, suivi par les moniteurs, etc...

Matériel (faites-vous même la somme, çà me donne le tournis) :

Il y a très peu de prêt de matériel dans cette activité pour des questions de sécurité, d'entretien et de coût du matériel. Quelques magasins de sport prêtent des parapentes, mais pour l'instrumentation et les accessoires : zéro !
Le prix du matériel est pratiquement identique pour le delta ou pour le parapente. Voici des ordres de grandeur pour la pratique du delta :

Le reste du matériel est facultatif, mais d'expérience on a vite envie de l'acquérir, soit pour des raisons de confort, d'aide réelle au pilotage et au vol ou simplement pour frimer et faire comme les pros !

La pratique régulière :

En France les sites de décollage ne sont pas payants. Merci la Fédé !
En Allemagne, en Suisse et surtout aux USA le coût des sites est non négligeable.
Il faut évidemment prendre en compte dans tout budget vol libre le coût du véhicule et de l'essence pour se déplacer sur les sites (non négligeable), et le coût d'entretien de son matériel (tubes cassés lors d'un mauvais atterrissage : environ 350 FRF le montant)

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La compétition en delta

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Lexique du vocabulaire ésotérique du vol libre (en vrac)

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Pratiques particulières (remorqué, treuillé, tracté)

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