Date | 12 août 1986 à 10 heures |
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Site | St Hilaire envol Nord |
Aile | Sky Line (jaune, vert et noir) |
Altitude décollage | 1000 m |
Gain d'altitude | - |
Durée | 6 min |
Conditions aérologiques | Juste après l'orage de la nuit, visibilité excellente. |
Observations | Crispé, je suis appuyé sur la barre du trapèze tout le long du vol. Vol très rapide avec difficultés de stabiliser un cap. Je n'ai pas assez laissé voler l'aile. Bon atterro mais un peu en biais par rapport à l'axe de la piste. |
Date | 14 avril 1987 à 15 heures |
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Site | Laragne - Chabre Nord |
Aile | Twist |
Altitude décollage | 1300 m |
Gain d'altitude | 750 m |
Durée | 2 heures |
Distance et atterro | 9,3 km, posé juste avant Ribiers |
Conditions aérologiques | Vent Nord moyen et bons thermiques. |
Observations | En sortie club, avec Noël et Jacky . Bien décollé dans la pompe et fait le plafond à 2100 m. Va et vient sur la crête mais vario en panne. Je dois subir les rouleaux derrière la crête avec fort taux de chute mais avec le vent dans le dos je sors rapidement des turbulences. J'ai pas pu rattraper les pompes sur le relief d'en face, au Sud de Chabre. Continué à dériver en plaine et posé dans un champ labouré immense, juste avant Ribiers. |
Date | 18 avril 1987 à 15 h |
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Site | Aspres sur Buëch, décollage de l'antenne de St Apôtre |
Aile | Twist |
Altitude décollage | 1490 m |
Altitude maximum | 3100 m |
Gain d'altitude | 1610 m |
Durée | 2 h 10 min |
Distance et atterro | atterrissage officiel à l'aérodrome |
Conditions aérologiques | vent dominant WNW avec brises de vallée bonnes conditions thermiques |
Observations | Sortie club avec Noël et Jacky. Je viens d'acheter mon parachute de secours. Bon départ et 10 minutes après le décollage je suis déjà au plafond à 3100 m ! Je suis juste à la limite des nuages et je suis inquiet de cette grosse prise d'altitude : le relief est tout écrasé. Je fais quelques virages serrés en glissade tout tiré pour ne pas être sucé par le gros noir au-dessus de moi. Balades tout au long de la crête en local. Bonne approche finale mais pas assez de vitesse et poussé tardif alors que l'aile était déjà pratiquement à l'arrêt : je me pose sur le ventre. Le vario était encore une fois en panne ! |
Date | 25 mai 1987 à 15 h |
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Site | St Hilaire du Touvet - décollage Nord |
Aile | Twist |
Altitude décollage | 1000 m |
Altitude maximum | 2200 m |
Gain d'altitude | 1200 m |
Durée | 1 h 45 min |
Distance et atterro | 21 km : je me pose sous le fort Barraux avant Pontcharra |
Conditions aérologiques | Stratocumulus mais bons thermiques. Léger vent SW en altitude, brise N fort en vallée. |
Observations | Vol extraordinaire : je trouve une grosse pompe à +3 +4 m/s juste au-dessus du décollage qui me permets un gain de 700 m. Direction combe du Manival avec deux autres deltas DSTI. Gain de 1000 m en dérivant vers le fond de la combe. Je passe le col du Coq et attaque la face Sud de la Dent de Crolles. Au sommet, je continue sur les faces Est des falaises en direction du Nord : Rochers du Midi puis Rochers de Bellefond, Crête de l'Alpette et Aup du Seuil. Il n'y a plus de soleil depuis longtemps et le Granier est complètement dans la crasse : il n'y a plus de thermiques sur la face NE . Je rejoins la vallée où j'effectue un atterrissage impeccable dans un grand camp sous le fort Barraux devant Pontcharra. Retour en stop. C'était mon premier 'Vrai Cross'. |
Date | 26 juillet 1987 à 15 heures |
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Site | Montaud |
Aile | Twist |
Altitude décollage | 1300 m |
Altitude maximum | 1900 m |
Gain d'altitude | 600 m |
Durée | 2 heures |
Distance et atterro | 51 km, posé à la ferme des Carrats à côté de Peyrus (Chabeuil). |
Conditions aérologiques | Très gris et nuageux. Plafond très bas à mi-falaise. Très froid : fort gradient thermique. Soleil sur la vallée du Rhône au loin. Vent Nord fort et Mistral très fort > 60 km/h sur vallée du Rhône |
Observations | Dès le décollage je suis collé au plafond dans les barbules : direction bec de l'Orient. Je perds 15 min et 200 m à vouloir attendre les copains. Re-plafond et départ seul vers le sud, le vent de Nord dans le cul, vitesse grand V. Au-dessus de Rovon et St Gervais je suis rejoint par l'Azur bleu de Jacques. Galère pour trouver des pompes. D'autres ailes sont en vue au loin, au dessus de l'Isère, en vallée à la limite ombre-soleil. A nouveau seul au-dessus de Cognin les Gorges. J'insiste et trouve du +3 m/s qui me remonte au plafond. Transition sur la plaine en direction de St Nazaire. Le " Club " de Jean-Noël atterrit. J'ai seulement perdu 400 m dans la transition (de 1700m à 1300m). Dérive vent de cul sur les reliefs mais assez bas. Je vois une combe qui monte en oblique vers les falaises du fond, orientée Nord : dynamique très galère au raz des pâquerettes. Puis 200m de gain au col mais problème : je recule face au vent ! Rouleaux derrière la crête. Tous les reliefs sont maintenant orientés E-W : dynamiques puis rouleaux. Impossible de regagner la vallée en crabe. Je trouve un premier champ pour atterrir, mais le temps de me positionner et déjà le champ a disparu derrière moi, poussé par le vent fort. Je me choisis un nouveau champ plus grand et prépare mon approche avec plus de marge face au vent en regardant sous moi et loin en arrière mon terrain. Très chahuté dans les rouleaux et fort gradient au sol : j'atterris heureusement en marche avant (ouf) dans un vent de 40 km/h. Posé impeccable sans casse. Galère pour la récup : je rentre en stop. |
Date | 16 octobre 1988 à 16 heures |
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Site | Moucherotte |
Aile | Select |
Altitude décollage | 1700 m |
Altitude maximum | 1750 m |
Gain d'altitude | 50 m |
Durée | 50 min |
Distance et atterro | posé à l'atterro officiel terrain vague de Seyssinet. |
Conditions aérologiques | Vent SE 30 à 40 km/h, ciel gris voilé |
Observations | Décollage délicat avec un vent travers arrière, dans les rouleaux : je pique bien du nez dans la falaise. Çà tient en dynamique sur la face Est dans du + 0.5 m/s laminaire en rasant les falaises. Je passe 20 m au-dessus d'un groupe de chamois. Petite balade avec Noël en direction du Pic St Michel mais au retour on se fait enterrer. Impossible de remonter. Atterrissage impeccable. |
Date | 30 juillet 1988 à 14 h 45 |
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Site | La Dent du Chat |
Aile | Select |
Altitude décollage | 1500 m |
Altitude maximum | 1900 m |
Gain d'altitude | 400 m |
Durée | 5 h 15 min (3 h 30 jusqu'à Montaud, et 1 h 30 jusqu'à St Nazaire) |
Distance et atterro | 81 km, posé à St Nazaire en Royans. |
Conditions aérologiques | Vent NW de 30 à 40 km/h et bons thermiques cycliques mais puissants FONT> |
Observations | C'est pas gagné au début, puis enfin plafond à 1900m à la Dent du Chat : je pars vers le Sud. Bien dégueulé sur la traversée du lac d'Aiguebelette. Repris sur les lignes électriques puis galéré au Mont Grêle avec un plafond à 1600m. Aux Echelles point bas à 900 m mais je reprends une belle pompe dans la petite gorge de la toute petite falaise du bas. Sur la grande falaise je fais un plafond à 1600 m je traverse sur St Laurent puis je prends par les gorges de St Étienne de Crossey assez bas : je me récupère à 650 m et je peux me hisser au Grand Ratz à un plafond de 1500 m. Traversée sur le petit Montaud. Vol en soaring avec environ 30 rapaces pendant presque une demi heure (probablement des milans royaux) : c'est féerique, il y en a de partout autour de moi à quelques mètres à peine et je vois leurs yeux curieux me scruter. Les oiseaux me suivent jusqu'à Feyssolles où çà dégueule puis font demi-tour. Je continue vers le sud et refait un super plafond à 1800 m et continue facilement jusqu'à St Nazaire. J'atterris sur la presqu'île à plat ventre à 20 heures! |
Date | 9 octobre 1988 |
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Site | Grand Ratz |
Aile | Select |
Altitude décollage | 900 m |
Altitude maximum | 1270 m |
Gain d'altitude | 370 m |
Durée | 1 h 30 min |
Distance et atterro | atterro officiel |
Conditions aérologiques | Vent S à SW fort de 40 km/h Thermiques et ONDE |
Observations | On n'a pas voulu voler au St Eynard car le vent était de travers ! Au Grand Ratz on décole dans quelques thermiques olé olé puis on attrape l'onde de ressaut du Vercors : c'est hyper calme avec des ascendances à +1 m/s voire +2 m/s cela même loin en plaine en direction de Voiron avec une longueur d'onde de environ 300 m. Les nuages se forment sous moi et je fais joujou avec la chantilly. Puis cela devient de plus en plus turbulent soudain, façon St André sur la tranche avec les pieds dans la quille : atterro OK dans pré au SW de l'atterro. |
Date | 9 avril 1989 à 14 h |
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Site | Laragne Chabre Sud |
Aile | Select |
Altitude décollage | 1300 m |
Altitude maximum | env. 1500 m |
Gain d'altitude | env. 200 m |
Durée | 45 min |
Distance et atterro | Aller retour sur la crête à mi-chemin du col St Jean : 12 km Atterrissage à Barret-le-Bas |
Conditions aérologiques | 8/8 Cirrus mais instable sous 1300 m Sous-ondulatoire et ondelette |
Observations | Le début du vol est super laminaire en soaring sur la crête dans du velours : çà monte à 1 m/s max. Quel plaisir, ce calme ! Je me balade vers le col St Jean mais les copains à la radio me lancent des avertissements de détresse : çà secoue très fort dans les basses couches et l'atterro sur le plateau côté Sud est très sportif. Toujours dans l'huile je n'ai pas envie d'aller me poser. Je trouve une zone à + 6 m/s très calme que j'exploite pendant une minute. Soudain tout se désorganise et je dois supporter de fortes dégueulantes et des turbulences très fortes, comme des rouleaux. L'aile devient impilotable : c'est l'enfer. Les dégueulantes continuent et je descends en radada à 50 m du relief la montagne en direction de la vallée. Je hurle à la radio, j'appelle ma mère : je vais me crasher sur ces gros blocs de rochers, il n'y a même pas d'arbres pour amortir ! La dégringolade continue mais ouf ! voilà la vallée de Barret-le-Bas avec un atterro assez grand où je réussis à bien me poser malgré le stress. |
Date | 30 juin 1990 à 14 h 25 |
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Site | St Eynard, décollage du pierrier |
Aile | Moyes GTR |
Altitude décollage | 1300 m |
Altitude maximum | 2520 m |
Gain d'altitude | 1220 m |
Durée | 4 h 45 min |
Distance et atterro | DL de 14 km , dist.réelle de vol env.21 km jusqu'à la Dent de Crolles et atterrissage à Lumbin après un tour en vallée. |
Conditions aérologiques | vent Sud fort au moins 40 km/h au-dessus de 1000 m. Gros cisaillement et sous-ondulatoire entre 900 et 1100 m. Sous 900 m il n'y a pas de vent ! Vol d'Onde en plein milieu de vallée du Grésivaudan |
Observations | Gros dynamique en sortie du pierrier : je prends 500 m d'emblée très facile. Il y a 4 minettes à se dorer au soleil à poil sur les terrasses du fort (invisibles du sol mais pas du ciel) et la durite de ma gourde Liquipak s'arrache : bref je me mouille !!! Avec BCP on prend la direction de la Dent de Crolles où çà reprend en dynamique facile jusqu'à 2400 m avec les planeurs. Puis je traverse la vallée à 2500 m jusqu'à Froges. Au retour vers l'atterro de Lumbin, je trouve du 0 m/s au-dessus de l'autoroute tout calme. En voulant rattraper une aile venue de St Hil qui pompe devant moi à 1 km, je vole vite et descends sous 1000 m : je subi alors des tabasses très violentes sous-ondulatoires. J'accroche à nouveau l'onde en spiralant serré mon thermique : c'est à nouveau tout calme et je reste ainsi 1 h 30 min au-dessus de l'atterro scotché dans l'ondelette, sans avoir envie de repasser par la couche de cisaillement maudite. Mais le soir arrive, je dois me poser, traverser la zone, me faire secouer comme un prunier jusque sous 900 m. Posé sur les roulettes, dommage ! |
Date | 15 août 1991 à 16 h 00 |
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Site | St André les Alpes, décollage W |
Aile | XS Icaro |
Altitude décollage | 1550 m |
Altitude maximum | 2900 m |
Gain d'altitude | 1350 m |
Durée | 1 h 05 min |
Distance et atterro | Triangle de 45 km réalisé à une moyenne de 40 km/h. Plein Sud vers le Mouchon et Courchons, puis le Crémon, Pic de Chamatte et crête des Serres, vaché à la Mure Argens |
Conditions aérologiques | Le ciel est bien couvert d'altocumulus régulièrement ridés en vagues et matérialisant nettement l'ondulation : c'est très beau ! Vent NW probablement très fort en altitude au-dessus de 3500 m Sous 3000 m : maximum 20 km/h !! |
Observations | D'abord très impressionnés nous restons tous cloués au sol à observer l'évolution : personne n'ose voler de peur d'un vent trop fort... c'est drôlement beau ces nuages d'onde ! Finalement le plus ancien, et peut-être le plus expérimenté, je veux parler de Papy Thomas, ose s'élancer dans cette masse d'air impressionnante : un fou ??? Non : il monte tranquillement dans une masse d'air calme à 1000 m au-dessus de la crête, et fort étonnamment annonce un vent plutôt faible pour un delta. C'est la ruée vers nos ailes : en 10 mn on est tous en l'air. Et c'est vrai, çà tient de partout dans du laminaire, je viens de monter à 2800 m sur le décollage !!! et sans se faire balayer par un vent trop fort. Çà tient de partout : incroyable... C'est l'occasion inespéré d'aller se balader et explorer des zones nouvelles : en particulier le côté Sud-Ouest de St André en direction du Mouchon d'abord puis traversé sur Courchons. Sans aucun problème et pratiquement sans aucun virage, j'arrive assez vite au-dessus du col . Craignos si l'onde se désorganise de ce côté, le terrain est plutôt accidenté avec récup galère. Je transite alors vers le Crémon que je survole aisément puis toujours sans spiraler et sans rien perdre j'arrive sur le Pic de Chamatte, en territoire connu. De là le retour est évident en marsouinant sur la crête des Serres. Au bout je ne suis plus qu'à 2100 m : je vais encore faire un tour sur la montagne de Maurel, mais face au vent j'arrive trop bas et me retrouve dans les dégueulantes et les rouleaux : zigzags et pieds dans la quille sous le vent du relief : aïe aïe aïe!. Je me vache sur le grand terrain de la Mure. |
Date | 21 juillet 1990 à 15 h |
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Site | Col du Granon |
Aile | Moyes GTR |
Altitude décollage | 2300 m |
Altitude maximum | 4250 m (record d'altitude) |
Gain d'altitude | 1950 m |
Durée | 3 h 10 min |
Distance et atterro | Vol de 49 km : Les Agneaux, La Barre des Ecrins, Grande Ruine, La Meije, Le Rateau et atterro au Casset dans la grande vache à planeurs. |
Conditions aérologiques | Anticyclonique sans vent, 3/8 cum au début à 6/8 de cumulus le soir. Plafonds très hauts en début de journée vers 4500 m mais descendant régulièrement dans l'après-midi jusqu'à 3900 m. |
Observations | C'est dur les dix premières minutes pour accrocher un thermique. BCP fait un tas ! Je fais du yoyo puis sur la première arête à 2 km à l'Est du décollage je trouve une grosse pompe qui me propulse à 4100 m. Je traverse depuis la Grande Aréa jusqu'au lac de l'Eychauda. Au col je refais le plafond et je fonce sur les Agneaux par Roche Jabel. Traversée du glacier Blanc et je retrouve Régis sur les contreforts de le Barre des Ecrins : il a eu le temps de faire un crochet jusqu'à Ailefroide. C'est grandiose le spectacle et je prends un max de photos. Avec Régis on transite plein Nord sur Roche Faurio, La Grande Ruine et enfin la Meije. Les plafonds sont descendus et aux barbules face Sud de la Meije on ne dépasse plus les 3900 m : pas moyen de vraiment survoler la crête sommitale. Détour par le Rateau, mais dans le bleu : je rame un peu au retour et passe le col du Clôt des Cavalles à 200 m seulement. Re-plafond à 3800 m et direction la vallée par le Pic de Neige Cordier. Je prends du -4 m/s pendant 10 min : je suis maintenant en radada à 2700 m sur les Pics de Chamoissière, pas fier si je dois atterrir au col d'Arsine ! Mais en thermodynamique çà repart et je refais le plafond : ouf ! J'ai vraiment failli me poser à l'Alpe de Villard d'Arène. Je reviens par Les Agneaux et me pose au Casset. C'est le plus beau vol au niveau esthétique et ambiance : SUPER. |
Date | 9 septembre 1987 à 23 h 30 |
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Site | St Hilaire du Touvet - Tremplin Nord |
Aile | Twist |
Altitude décollage | 1000 m |
Altitude maximum | - |
Gain d'altitude | - |
Durée | 10 min |
Distance et atterro | atterro officiel |
Conditions aérologiques | Vol de nuit (assez) calme |
Observations | On est nombreux à vouloir voler de nuit : au moins 4 ou 5 ailes sont au rendez-vous. Le vent est assez fort travers gauche et dégueulant. Ce sera difficile. Mais les premiers partent sans problèmes. Je décolle impeccable et dans la combe du funiculaire je suis un peu secoué : y aurait-il des pompes la nuit ? alors je spirale un peu devant la cascade : c'est beau avec la lune. L'aile est instable spirale et se cale à 30° en virage. L'air est à nouveau calme et je suis maintenant au-dessus de la vallée. Je fais des passages devant la lune avec mon ombre. Atterrissage couru dans une nappe de brouillard de 3 mètres d'épaisseur juste au raz du sol . Posé sur l'aire de pliage. |
Date | 13 juillet 1994 à 14 h 50 |
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Site | Job Ambert dans le Massif Central |
Aile | XS Icaro Brasil 155 |
Altitude décollage | 1450 m |
Altitude maximum | 2853 m |
Gain d'altitude | 1403 m |
Durée | 2 h 43 |
Distance et atterro | 66 km vers le Sud, posé à Vergezac à l'W du Puy. |
Conditions aérologiques | Vent Nord et de beaux cums alignés en rue. Malheureusement congestus-cunimb au sud se transformant en alto-cum et envahissant tout de sa grisaille. |
Observations | A Job on est 2 équipes à se tirer la bourre : l'équipe de la Ligue Rhône Alpes dont je fais partie et l'équipe à Claude du CHVD. La rivalité était telle que l'on a réussit la plus belle intox de l'histoire du vol libre: faire croire par des simulations de conversations de vol à la radio que dès 11 h du matin on était en l'air sous ces belles rues de nuages alors que l'équipe à Claude était comme toujours en retard sur le site encore occupés à acheter de la bouffe au village tout en nous écoutant à la radio tout stressés et énervés. Finalement on décolle tard et assez hésitants mais les conditions sont enfin bien établies et le vol sur les Monts du Forez est génial : les reliefs sont peu prononcés et c'est pratiquement du vol de plaine. Partis vers le Sud on est gênés par un gros congestus se transformant peut-être en cunimb. Je passe à la verticale de Jullianges et St Paulien puis sur l'aérodrome du Puy encore collé au plafond . Là je suis un peu perdu devant la grande plaine et les gorges de l'Allier à l'W. De plus le cunimb s'est étalé et fais de l'ombre sur toute la région. Je continue vers le SE en zonant, mais il n'y a plus de soleil ni de thermiques. Je suis obligé de me poser à Vergezac à une dizaine de km à l'W du Puy. |
Date | 7 mai 1989 à 14 h 45 |
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Site | St Vincent les Forts |
Aile | Select |
Altitude décollage | 1400 m |
Altitude maximum | 3650 m |
Gain d'altitude | 2250 m |
Durée | 4 h 10 |
Distance et atterro | DL de 69 km, mais distance réelle de vol : 85 km Roche Close - Villeneuve de la Salle (Briançon) |
Conditions aérologiques | Après un petit coup de mistral, le vent de Nord faiblissant et avec des brises de Sud; environ 2/8 de cumulus |
Observations | Monté à Dormillouze sans efforts puis enfilé la Blanche vers le sud jusqu'à Roche Close (Pic des Têtes et Tête de l'Estrop dans un très gros congestus) : bloqués on décide de faire demi-tour et de tirer notre route vers le Nord : Dormillouze , Grand Morgon, fortes dégueulantes et rouleaux MAMAN ! mais au delà, c'est plus facile jusqu'au fort de Mont Dauphin où Christian se met dans les arbres avec son " Bicla " : Jacky se pose pour le secourir. Avec Marc on continue sur Briançon avec un super plafond dû à la confluence de la brise et du vent de Nord en vallée ?? Atterro du Granon à Villeneuve de la Salle - Chantemerle façon hélicoptère face au Nord Ouest. |
Date | 16 juillet 1989 à 15 h 15 |
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Site | Col de La Forclaz - lac d'Annecy |
Aile | Select |
Altitude décollage | 1150 m |
Altitude maximum | 2640 m |
Gain d'altitude | 1500 m |
Durée | 4 h 45 min |
Distance et atterro | DL de 66 km, dist. réelle de 78 km Atterro de Lumbin |
Conditions aérologiques | 1 à 2/8 de cumulus, vent NW 10 km/h et brises de sud |
Observations | Vol : La Tournette, Dent de Cons, Le Grand Arc, Chamoux : arrivé bas je me fais taper dans des petits thermiques teigneux au raz des arbres avec une brise de sud forte. Re-plafond puis vallée des Huiles, Valpelouse, Collet d'Allevard, Col du Barrioz. A Theys, traversée vers le Grésivaudan. Précision d'atterrissage sur la cible de l'atterro de Monfort mais poussé dissymétrique. (Vol avec BCP) |
Date | 20 avril 1991 à 15 h 30 |
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Site | Laragne Chabre décollage N classique |
Aile | Moyes XS Race 155 |
Altitude décollage | 1300 m |
Altitude maximum | 2600 m environ |
Gain d'altitude | 1300 m |
Durée | 2 h 55 min |
Distance et atterro | 100 km tout rond, avec un atterro juste à côté de la prison de Draguignan. Marc se pose le même jour au sud de Hyères. |
Conditions aérologiques | Vent N de 30 km/h faiblissant mais avec des rues de nuages dès 11 h du matin. Atmosphère très instable avec évolution en congestus et même en cunimb sur la région de Digne, débordant vers le plateau de Valensole. Le vent s'oriente au NW en soirée à 20 km/h. |
Observations | Je décolle une première fois avec les copains à 12 h 30 mais c'est encore trop cyclique et trop tôt : je fais un plouf sans réussir à accrocher. Je vais me poser dare dare chez Manucci où j'ai laissé ma voiture, plie l'aile rapidement pour vite remonter et tenter ma chance une 2ème fois. Marc et Denis sont déjà loin au sud de Sisteron. Je suis tellement pressé que j'en oublie presque de boucler mes sangles de cuisse. Il est déjà 15 h 30 lorsque je redécolle enfin. C'est un décollage vertical dans de grosses bouffes. Aille aye aye ! Je casse la fermeture éclair ventrale de mon harnais, et je suis obligé de voler les jambes au vent harnais ouvert, sans être bien maintenu : c'est très épuisant. Mais j'ai trop la hargne pour me laisser abattre pour si peu : çà monte tout seul et c'est facile ! Je dérive Sud vers le Rocher du Turc où çà reprend bien puis je fais un beau plafond vertical du Jabron. Je vole vite et arrive déjà sur la corne de Lure. Hélas un gros cunimb s'est développé sur Digne et je fais un gros détour par l'W et le S : je longe le bord du plateau d'Albion et traverse la vallée au niveau d'Oraison. Le N du plateau de Valensole est très très noir, et pourtant j'y vois des planeurs spiraler sous les éclairs : des fous ! Je reste en bordure du cunimb côté SW et profite de son influence. La traversée du plateau se fait figgers in the nose pratiquement sans un virage mais je reste très vigilant quant au cunimb. Arrivé à Aups je fais un point bas, le ciel est moins menaçant mais il se charge de cirrostratus provenant du cunimb. Je réussis à remonter de 1000 m et continue de foncer vers la mer que je commence à voir. Par contre je sens l'influence de l'air maritime qui rentre : il y a deux plafonds nuageux et je zigzague entre les barbules. Il vient de pleuvoir sur Draguignan et il n'y a plus de thermiques. Je me heurte de plus à la brise de mer qui rentre plein pot depuis Fréjus. Je me pose fatigué mais bien content pour ma première distance libre de 100 km. Évidemment on arrose çà au champagne avec Christian et Maggy venus me récupérer. |
Date | 26 avril 1992 à 14 h 25 |
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Site | La Bâtie Neuve |
Aile | Moyes XS Race 155 |
Altitude décollage | 1600 m |
Altitude maximum | 3750 m |
Gain d'altitude | 2150 m |
Durée | 4 h 40 min |
Distance et atterro | Dist. libre de 115,5 km, distance réelle avec point de virage de 137 km. La Bâtie-Neuve, Vizille, Albertville : posé à Notre Dame de Millières. Moyenne de 29,4 km/h. |
Conditions aérologiques | Quelques cirrus au début et 4/8 de cumulus bien instable avec des beaux plafonds. Le vent et W-SW faible. |
Observations | L'avant-veille Noël avait fait ce vol sur Albertville et avait rameuté tout le club pour le lendemain. Mais, alors que seul Marc réussissait le même exploit, moi j'avais fait la veille un plouf lamentable, comme bon nombre de copains. Mais çà ne console pas et aujourd'hui j'ai les dents longues ! A peine décollé c'est génial malgré un début jamais évident pour accrocher le Piolit. Mais il y a de gros plafonds et c'est facile. Je connais le vol par coeur jusqu'au Petit Chaillol où je me suis posé à Chauffayer plus d'une fois. Il est vraiment maudit ce Chaillol car lorsque j'arrive tout est dans l'ombre et je tombe en panne de vario : je n'ai plus de son !! Mais çà continue très fort sur Notre Dame de la Salette avec de beaux cumulus bien joufflus et bien actifs. La transition vers le Grand Serre me ramène à 2300 m et je me sens bien bas. Quelques minutes plus tard je suis à nouveau à 3750 m (mon plus beau plafond) et j'attaque la transition sur Chamrousse. J'arrive au-dessus de la station et çà marche encore fort. Je continue facile sur Belledonne presque sans un virage et je croise d'autres deltas venus de Prapoutel mais qui rament 1000 m plus bas. Je bascule sur les hauts reliefs de Fond de France et fait un dernier beau plafond sur le Puy Gris dans une belle pompe. Mais il se fait tard et sur les Grands Moulins mes quelques spirales ne sont plus très convainquantes : il faut vite continuer vers le Nord. La vallée des Huiles se fait dans le calme de la restit, dans du zéro jusqu'à Chamoux. Je suis crevé et me laisse porter par l'aile sans faire un virage. Ma fléchette me conduit ainsi à Notre Dame de Millières à quelques kilomètres d'Alberville : le but est pratiquement atteint ! |
Date | 17 avril 1993 à 15 h 21 |
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Site | La Dent du Chat |
Aile | XS Icaro Brasil 155 |
Altitude décollage | 1500 m |
Altitude maximum | 1856 m |
Gain d'altitude | 356 m |
Durée | 3 h 27 min soit une moyenne de 37 km/h, et une fin de vol à 56 km/h. |
Distance et atterro | Distance libre de 113,8 km et distance réelle de vol de 129 km Posé à la Baume Cornillane à 9,5 km du but fixé à Crest |
Conditions aérologiques | Plafonds bas entre 1500 et 1700 m, vent NNE 15 km/h puis 30 km/h. 4 à 6/8 cum, forte nébulosité, faible visibilité. Meilleur vario : 1,7 m/s |
Observations | Un vol prévu, avec une récup improvisée entre copains mais qui se finit mal : Nano et Christian nous oublient dans le Sud !!! Pourtant tout avait bien commencé : le décollage est au raz des nuages et on est obligé d'attendre que çà monte pour pouvoir décoller : négatif, alors on décolle quand même dans une petite trouée. Tout en restant collé aux barbules on continue facile jusqu'à Château Richard où je rentre un peu involontairement dans le nuage. Il y a de beaux cums à l'W du lac d'Aiguebelette et j'ai envie de tenter une traversée par le côté ouest. Mauvais choix : je dégringole jusqu'à 600 m, soit 100 m sol au-dessus de Lépin-le-Lac où je zone un moment en radada. Je finis par trouver la pompe du Mont Grêle qui me remonte au plafond à 1,1 m/s. Puis j'enfile la Ruchère et la Sure où je me colle au nuage pour traverser sur le Grand Ratz puis le Bec de l'Echaillon. C'est facile et même royal sur Feyssolles où je monte à 1800 m puis je continue à 42 km/h sur Cognin-les-Gorges et St Pierre de Chérennes. La traversée de la plaine de St Nazaire est assez facile vu que je trouve une pompe sur une usine au Nord qui me monte à 1560 m avec du + 1,6 m/s. Je continue alors en finesse dans le vent, au-dessus des carrières, en longeant les petits reliefs du bord de la vallée du Rhône où le vent a nettement forcis. Je passe Peyrus, Barcelonne et me pose avec Franck à la Baume Cornillanne. Jean-François qui est de passage par là et m'a vu atterrir, vient prendre de mes nouvelles. Puis commence la longue attente de la récup : à 22 h on finit par apprendre que tout le monde est rentré chez soi et qu'il faut qu'on se démerde ! Heureusement ma petite femme adorée qui n'avait pas besoin de çà pour être dégoûtée du vol libre, vient nous récupérer et à 1h du mat on est de retour à Grenoble ! |
Date | 9 juillet 1989 à 15 h 25 |
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Site | La Batie Neuve |
Aile | Select |
Altitude décollage | 1550 m |
Altitude maximum | 3300 m dans le nuage |
Gain d'altitude | 1750 m |
Durée | 3 h 25 |
Distance et atterro | AR de 58 km entre le Pic de Chabrières et la Montagne du Petit Chaillol, atterro officiel de la Batie |
Conditions aérologiques | bien instable avec 3 à 4/8 cumulus bien actifs vent de NW faible. Le vol sur Briançon paraissait faisable ! |
Observations | Après une querelle entre Marc qui veut partir sur Briançon et les chauffeurs qui ne veulent pas se fatiguer à courir après tout le monde, je décide de tenter un aller retour plutôt qu'un retour sur Grenoble. Le vent est léger NW alors le Pic de Chabrières est facile à faire pour rallonger le point de virage Est. Grosses pompes au Piolit, je pars en transition vent de face vers le Nord. Sans problèmes je continue jusqu'au Petit Chaillol : là les plafonds sont très bas à 2650 m seulement et il n'y a aucune matérialisation au NW sur l'axe de Grenoble : sans regret je fais demi-tour. Transition difficile vers la Petite Autane. Je récupère des thermiques sous le vent et je me fais bien taper : c'est la seule solution pour remonter et passer le col. De retour à la case départ je vais redire un petit bonjour au Piolit. Je fais 2 ou 3 wings-over pour descendre vers l'atterro. Poussé dissymétrique vers la gauche et je me pose mal. |
Date | 15 août 1989 à 14 h 20 |
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Site | St André les Alpes |
Aile | Select |
Altitude décollage | 1550 m |
Altitude maximum | 3050 m |
Gain d'altitude | 1500 m |
Durée | 5 h 40 min |
Distance et atterro | AR de 100 km de St André à Dormillouze, dist.réelle 115 km Atterro officiel du lac |
Conditions aérologiques | vent SW faible avec 3/8 cumulus instable jusqu'à 4000 m |
Observations | Zoné au décollage puis encore aux Antennes : çà commence mal. A Lambruisse je monte enfin au plafond à 2750 m aux barbules. Montagne de Touron : je me fais enterrer une première fois dans ma tentative sur le Cheval Blanc. Je refais le plein : le plafond est juste à 50 m au-dessus de la crête du Cheval Blanc. Je continue vers le bout de Côte-Longue et la montagne de Boules : je zone encore 30 minutes en radada à Boules puis çà repart dans une pompe violente. Transition sur le Tromas, Pic des Têtes, puis Dormillouze évident. C'est plein de planeurs. Le ciel est tout noir et je reviens sous un congestus impressionnant. Au retour je bascule sur Beauvezer car la montagne de Chamatte est impraticable : c'est trop plat. Je reprends dans +1 m/s au-dessus d'Ondres et continue sur le Serpejet et le Puy de Rent. C'est gagné. J'enchaîne sur la crête des Serres jusqu'au pic de Chamatte et reviens me poser à l'atterro officiel du lac. |
Date | 9 août 1990 à 14 h |
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Site | St André les Alpes |
Aile | Moyes GTR |
Altitude décollage | 1550 m |
Altitude maximum | 3270 m (mais le plafond était encore plus haut) |
Gain d'altitude | 1720 m |
Durée | 4 h 15 min |
Distance et atterro | AR prévu entre St André et Dormillouze : 100 km Atterro officiel du lac |
Conditions aérologiques | Pas de vent, anticyclonique avec 4/8 de cum sur le haut relief |
Observations | Conditions excellentes : départ en trombe vers les Antennes et Lambruisse : j'arrive sur le Cheval Blanc au bout de 30 min de vol. Mais là je rame un peu pour faire le max de plafond. A 2600 m je pars direct sur la montagne du Carton : je trouve une première pompe en chemin un peu devant et une 2ème pompe canon au bout W du Carton qui me propulse à 3200 m. Je transite direct sur le Tromas où je retrouve Christian. Puis aller-retour sur la Blanche jusqu'à Dormillouze évident avec à peine quelques virages pour assurer. Retour par le Caduc et les hauts reliefs jusqu'à la montagne de Boules où je monte à 3270 m. puis je prends par Côte Longue et Cordeuil. Je ne trouve plus aucune pompe et je transite direct par Maurel jusqu'à St André. A la verticale de la Mure je trouve du +1 m/s mais il y a de la brise Sud forte. Je me fais enterrer méchant sur ma transition vers la crête des Serres. Je me retrouve au ras des arbres, manquant de me vacher dans les ravines. Je rentre in extremis au terrain avec une PTU. |
Date | 18 avril 1993 à 15 h 31 |
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Site | La Dent du Chat |
Aile | XS Icaro Brasil 155 |
Altitude décollage | 1500 m |
Altitude maximum | 1935 m |
Gain d'altitude | 435 m |
Durée | 4 h 20 min |
Distance et atterro | AR de 93,4 km prévu à l'avance, distance réelle de vol : 105 km B1 : Croix Demay B2 : St Pierre de Curtille Atterro : à 100 m au Nord de l'atterro officiel de la Dent du Chat |
Conditions aérologiques | Plafonds à 1800 m voire même à 1700 m. Vent NW 15 km/h faiblissant, et même nul voire léger Sud à la fin. Meilleur vario à 3,3 m/s à Château Richard. |
Observations | Après le lapin de la récup d'hier il est hors de question de partir en distance libre : je prévois alors un joli aller-retour. Le début de vol est superbe avec de belles pompes : c'est facile. A Château Richard je suis propulsé à +3,5 m/s jusqu'au plafond, et au Mont Grelle à +1,9 m/s. Sur la Ruchère c'est plus délicat mais il y a une pompe au milieu de la grande falaise. Je transite vers la face Nord de la Grande Sure où les copains rament comme toujours ! Mais je trouve une belle pompe au point IGN coté 1586 m. Je fais ma photo de la balise au carrefour de la Croix Demay et je reviens en radada. Heureusement, çà reprend bien jusqu'au bout Nord de la Ruchère. Là je me retrouve probablement sous le vent et dégringole jusqu'à 770 m au Nord des Échelles : je reprends un thermique assez faible sur la petite falaise de la Bauche et continue toujours en radada à 200 m sol jusqu'à Lépin-le-Lac où je raccroche enfin la pompe du Mont Grelle. Comme la veille je monte à 1560 m dans du +1,5 m/s. La transition du lac vers le Nord est alors facile. Je reviens sous la Dent du Chat par les avants reliefs à 1200 m et à 28 km/h. Le soir tombe doucement et je continue dans une sorte de restitution en direction du Nord sur la Charve, fais la photo à St Pierre de Curtille et reviens pour ma dernière branche vers la Dent du Chat à une altitude ridiculement basse, à 200 m sol maximum, dans du velours : çà zérote et çà tient de partout, en douceur. Je passe en confiance sur les vignes et sur les 2 lacs, toujours en radada. Au niveau du tunnel du Chat je quitte la zone de restitution en direction de l'atterro, mais çà ne suffit pas pour passer la dernière bosse après Chevelu et je me pose à 100 m au Nord de l'atterro officiel. |
Date | 15 juin 1994 à 18 h 45 |
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Site | Montaud au bout NW du Vercors |
Aile | XS Icaro Brasil 155 |
Altitude décollage | 1300 m |
Altitude maximum | 1940 m |
Gain d'altitude | 640 m |
Durée | 2 h 06 |
Distance et atterro | AR de 55 km entre St Pierre de Chérennes au Sud et Voreppe, la boucle de l'Isère au Nord |
Conditions aérologiques | 3/8 cum bien actifs avec un vent de Nord de 30 à 40 km/h . Vol du soir avec vent faiblissant légèrement ? |
Observations | Au boulot à 17 heures mon collègue Luc me montre le beau ciel plein de cumulus et me propose d'aller voler par chez lui à Montaud : s'il le faut il me fait la récup. Ma femme est à Paris, je suis libre, alors banco: je fonce chercher mon aile et monte au décollage à 20 km de chez moi. A 18 h 45 je décolle. Le vol est très très facile jusqu'à St Pierre de Chérennes ma balise à 20 km au Sud que j'atteins en 35 min seulement. Il me faudra plus d'une heure pour remonter péniblement face au vent de Nord, tous les thermiques dérivant fortement en sens contraire. C'est difficile et je vole à plus de 55 km/h . Heureusement c'est encore bien instable sur ces faces W bien orientées pour un vol du soir. Du fait de la dérive je spirale très peu et remonte en marsouinant dans des thermiques entre 0,5 et 1 m/s. Arrivé à Montaud je retrouve un bon 1 m/s régulier qui me permet une fois le plafond fait d'effectuer une petite gâterie en partant vers le Nord sur Voreppe pour agrandir la branche de mon AR, cela tout en restant en finesse de l'atterro vu l'heure tardive. Je tourne au-dessus de l'Isère et vais me poser sur le plateau de Montaud. Il est pratiquement 21 heures !! |
Date | 22 mai 1995 à 14 h 35 |
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Site | Collet d'Allevard, décollage parapente de la station. |
Aile | XS Icaro Brasil 155 |
Altitude décollage | 1400 m |
Altitude maximum | 2775 m |
Gain d'altitude | 1375 m |
Durée | 4 h 41 min |
Distance et atterro | AR de 112 km entre le lac du Luitel à Chamrousse et le col du Grand Cucheron au fond de la vallée des Huiles. |
Conditions aérologiques | Journée fumante avec 3/8 Cum et vent faible. Claude effectue ce jour le vol de Chamrousse à Sion en Suisse. |
Observations | Ce jour je suis seul sans récup. Depuis Allevard il est possible de bien s'amuser en effectuant un bel aller retour sur Belledonne avec des points de virage les plus éloignés possibles : le rêve serait de tourner Vizille puis le Grand Arc ! Bref çà part bien sur la station et je me décale vers les hauts reliefs du fond : Grand Charnier puis Puy Gris. Je raccroche sur Prapoutel où je croise beaucoup d'ailes delta (Philippe et Zaza ?). Je continue facile sur le Grand Colon et Chamrousse et pousse vers le Lac du Luitel dans le grand bleu : plus un seul cum !! En effet çà dégueule fort et je fais vite demi-tour pour raccrocher bas sous les maisons de Chamrousse Bachat-Boulou. Mais çà repart et je transite vers le Grand Colon et Prapoutel puis Theys. Là je rebascule sur les hauts reliefs de la vallée de Fond-de-France vers le Grand Charnier. Je continue vers Valpelouse et les Grands Moulins puis enfile la vallée des Huiles jusqu'au fond au niveau du col du Grand Cucheron : il est déjà bien tard et au Nord c'est tout bleu. Je fais alors demi-tour et reviens en radada sur Ramavoula où enfin çà veut bien remonter un peu. Je peux alors transiter sur Valpelouse puis vers le Collet d'Allevard où je repasse au-dessus de la station : j'aurais pu m'y poser si une âme charitable ne m'avait descendu ma voiture jusqu'à l'atterro du lac. Je me pose impeccable juste à côté de ma voiture à l'atterro officiel du lac, complètement épuisé par le vol et la tension nerveuse mais super content. |
Date | 31 juillet 1996 à 15 h 32 |
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Site | Courtet St Baudille et Pipet, au pied de l'Obiou |
Aile | XS Icaro Brasil 155 |
Altitude décollage | 1350 m |
Altitude maximum | 2980 m |
Gain d'altitude | 1630 m |
Durée | 3 h 03 min |
Distance et atterro | AR de 47 km |
Conditions aérologiques | 1/8 Cum au Nord avec une inversion de subsidence vers 2500 m, stable 3 à 4/8 Cum au Sud avec plafonds à 3000 m, bien instable : varios de 1,9 à 2,4 m/s. |
Observations | Sortie club avec Philippe, Éric, José, Jérôme et les autres avec pour but de descendre vers le Sud. A l'Obiou, çà monte fort jusqu'à 2500 m : collé aux nuages je pars vers le Grand Ferrand. Mais là çà zone pour tous pendant presque une demi-heure. Michel qui remonte du Sud croise notre route et nous dit qu'à Aspres il y a 20 km/h de vent de Sud. Le groupe se dégonfle alors et reste en grand local de l'Obiou. Je décide de continuer seul vers le Sud en direction du Pic de Bure qui me paraît à portée avec ses belles faces orientées W et ensoleillées. Traversée à l'arrière des Aiguilles de Lus sur le col du Festre et je retrouve du +1,85 m/s sur le Pic de Bure : c'est splendide. Le Sud bourgeonne de partout et en équipe avec une bonne récup il y aurait eu de quoi s'amuser, vu que le vent est finalement très faible. Pour éviter une galère de récup, je décide de faire demi-tour. Au niveau du Grand Ferrand çà zone de nouveau, mais je retrouve Philippe dans du 2,4 m/s sur l'Obiou : je bascule en face NE sous la Grande Tête de l'Obiou dans un cirque sauvage : retour en radada du col. Petit détour jusqu'au Chatel où çà pompine. Puis direction l'atterro : tout tiré çà chute à - 6 m/s sur 600 m. Atterro dans le sens de la descente et en sous-vitesse : l'aile embarque à droite et je m'arrête sur le nez. |
Date | 4 août 1988 à 15 h 20 |
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Site | St André les Alpes |
Aile | Select |
Altitude décollage | 1500 m |
Altitude maximum | 2750 m |
Gain d'altitude | 1250 m |
Durée | 4 h 25 min |
Distance et atterro | Triangle FAI de 61 km Sommet de Séoune, Cordeuil, Serpejet, Laupon, Serpejet, Puy de Rent, Pic de Chamatte, atterro officiel du lac. |
Conditions aérologiques | Vent NW fort. Bonne activité thermique avec 5 à 6/8 de Cumulus et des plafonds à 2700 m. |
Observations | Zoné sur la montagne de Lambruisse alors que Pascal se fait enterrer aux antennes. Soudain une grosse pompe, vario bloqué me conduit au plafond. Transitions faciles. Point bas au Serpejet qui zérote et bulle cycliquement. Aller retour sur le Laupon facile. Je zone encore sur le Serpejet à 1850 m d'altitude. Puis je décale une bulle vers le Puy de Rent : là j'encaisse de méga tabasses : super grosses pompes et dégueulantes sous le vent en face Nord. Pascal est posé à Thorame gare. En face sud je refais le plein et transite vers la Crête des Serres et faits l'aller retour facile vers le pic de Chamatte. Je prends quelques photos du lac et après une approche un peu courte me pose OK à l'atterro officiel de St André. |
Date | 14 août 1988 à 13 h 20 |
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Site | Samoëns - La Bourgeoise |
Aile | Select |
Altitude décollage | 1500 m |
Altitude maximum | 3450 m (record d'altitude) |
Gain d'altitude | 1950 m |
Durée | 2 h 10 min |
Distance et atterro | Triangle FAI de 34 km bouclé avec atterro au terrain officiel. |
Conditions aérologiques | 3 à 4/8 de cumulus et gros plafonds. Vent SW faible |
Observations | Vol génial ! Grosse pompe au décollage que je dérive jusqu'à 3000 m vers les ravines du fond (Pointe de Nant Golon). Transité vers la Pointe Rousse au fond du Criou puis Font de la Combe. Plafond dans les barbules à 3450 m. Superbes vues sur les névés et glaciers sauvages du cirque du Fer à Cheval. Des grimpeurs rament dans la neige sur le chemin de la descente. Je traverse sur le Pic de Tenneverge, frontière suisse, vue sur les lacs d'Emosson. Puis tour du cirque du Fer à Cheval, Cheval Blanc, Frêtes du Grenier. Retour vers Samoëns par les faces Nord vers la station de ski de Vercland. Traversée de vallée dans du zéro. Le ciel est bien couvert maintenant. Atterrissage parfait. |
Date | 2 mai 1989 à 14 h 30 |
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Site | Laragne Chabre Nord |
Aile | Select |
Altitude décollage | 1300 m |
Altitude maximum | 3200 m |
Gain d'altitude | 1900 m |
Durée | 3h 35 min |
Distance et atterro | Triangle FAI de 65 km, distance réelle de vol : 80 km Séderon - Sommet de Lure - Crête de la Garde Atterro à Lagrand |
Conditions aérologiques | D'abord voiles de cirrus puis jolies pompes avec 2/8 cumulus |
Observations | Pompe à l'est du décollage me monte à 2400 m. Le plafond continue de monter et je fais 2900 m au col St Jean. Traversée sur Séderon : sous moi je vois 2 chasseurs Phantom tout noirs ? puis un Fouga Magister en radada. Point bas à 1800 m sur la Crête de Serrière puis jolies pompes à + 4 m/s jusqu'à la crête de l'Âne. Je traverse vers les antennes du Pic de Bure en compagnie d'un " Ace " bleu et blanc. Retour depuis le sommet de Lure vers Laragne, puis je continue vers le nord vers la crête de la Garde et atterris à Lagrand avec un vent de Nord fort : atterro façon hélicoptère parfait. |
Date | 18 août 1989 à 14 h 30 |
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Site | St André les Alpes |
Aile | Select |
Altitude décollage | 1550 m |
Altitude maximum | 2950 m |
Gain d'altitude | 1400 m |
Durée | 5 h 00 min |
Distance et atterro | Triangle FAI de 98 km : St André-Couard-Aiguines-Chamatte Atterro officiel du lac |
Conditions aérologiques | La météo s'est planté de A à Z en annonçant des orages. C'est tout bleu avec 1/8 de cum sur le haut relief, avec une superbe visibilité. Le vent est léger NW en altitude et S-SW en bas. |
Observations | Avec Bernard BCP on prend le chemin classique du Nord en direction des Antennes, de Lambruisse et du Cheval Blanc : assez facile. De là on transite sur le Couard et la montagne de Coupe, pour revenir vers le Sud en direction de Digne et du Cousson. Transition sur Beynes et sur la Serre de Montdenier. Nous voilà au-dessus de Moustiers-Sainte-Marie puis des gorges du Verdon, au-dessus d'Aiguines. Le vol est assez facile et çà pompe bien. De plus le vol d'équipe avec BCP et un suisse permet de bien s'entraider. Au-dessus d'Aiguines je contemple les gorges du Verdon lorsqu'un bruit immense approche et je vois un quadrimoteur tout jaune passer 100 m sous moi : c'est un Canadair qui va éteindre un feu sur le Teillon. On revient direct sur Saint André par Pavillon et le Mourre de Chanier. Un petit avion tout blanc nous tourne autour en faisant des signes : c'est la sécurité civile à propos des 4 Canadairs qui écopent maintenant dans le lac de Castillon. Mais sans se laisser dissuader, tout en restant prudents on continue sur Castellard et le Crémon. Petit crochet jusqu'au Pic de Chamatte pour compléter notre triangle FAI et bien posé à l'atterro officiel du lac. Quelle beauté que ces gorges du Verdon !! |
Date | 19 août à 14 h 13 |
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Site | St André les Alpes |
Aile | Select |
Altitude décollage | 1550 m |
Altitude maximum | 3720 m |
Gain d'altitude | 2170 m |
Durée | 5 h 45 min |
Distance et atterro | Triangle FAI classique de 115 km : St André-Dormillouze-Grandes Tours du lac d'Allos, dist.réelle de vol 127 km. Atterro de l'autre côté du Verdon à 100 mètres du terrain officiel du lac. |
Conditions aérologiques | 1/8 cumulus, léger vent de W, NW, pas de brises |
Observations | Je commence par zoner au décollage pour prendre la photo de ma balise puis je pars vers les Antennes et le Cheval Blanc. C'est canon : je monte au nuage à 3400 m mais arrivé sur la montagne de Boules, je zone pratiquement 30 minutes. Mais çà repart et je prends par les hauts reliefs le Cadun, le Tromas et l'Estrop à 3720 m. J'enchaîne sur la Blanche barre au ventre pour rattraper Bernard BCP. Photo sur Dormillouze où je zone à nouveau un peu. Retour plus facile jusqu'à Cadun où je bascule sur Allos. Je reprends bien sur Rochecline et vais aux Grandes Tours collé aux nuages. Photo de la balise et du lac d'Allos. C'est impressionnant ces congestus tous noirs : il y a de l'ambiance dans ces reliefs sauvages ! Retour par le Laupon où je fais mon dernier gros plafond. Passe sur le Serpejet à 2400 m ce qui suffit pour basculer sur le Puy de Rent où je fais 2100 m. Transition vers la crête des Serres où il n'y a plus aucun thermique : je rentre en finesse vers l'atterro du lac à St André en serrant les fesses. Heureusement aujourd'hui il n'y a pas de brise forte de Sud qui rentre. Malgré cela il me manque 100 m pour oser passer le Verdon et je me pose parfaitement dans un grand pré cultivé de l'autre côté de l'atterro. Évidemment je me fais engueuler par les propriétaires locaux mais le triangle est bouclé ! |
Date | 11 août 1990 à 14 h 01 |
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Site | St André les Alpes |
Aile | Moyes GTR |
Altitude décollage | 1550 m |
Altitude maximum | 3900 m |
Gain d'altitude | 2350 m (meilleur gain) |
Durée | 5 h 00 |
Distance et atterro | Triangle FAI de 116 km prévu (dist.réelle de vol env.130 km) St André - Dormillouze - Grandes Tours du lac d'Allos Atterro officiel au lac de St André |
Conditions aérologiques | léger voile de cirrus diffus puis 2/8 cumulus bien actifs pas de vent et brise tardive. |
Observations | çà commence mal : je zone 30 minutes à 200 m sous le décollage : c'est merdique ! Enfin çà repart très doux et je fais enfin le plafond à 2900 m. Les copains Jacques et Christian ont une heure d'avance ! Il faut rattraper le retard : je fonce classique sur Lambruisse et le Cheval Blanc. Je trouve une belle pompe sur le col au Nord de Côte Longue, puis une autre pompe qui me monte au nuage au col entre Boules et le Carton. Je vais alors direct sur le Tromas. C'est ensuite facile de la Tête de l'Estrop jusqu'à Dormillouze sur les crêtes de la Blanche. Au retour je rattrape Jacques avant l'Estrop. Je transite sur le Caduc et l'Autapie en direction d'Allos : çà dégueule très fort. A la verticale d'Allos, en milieu de vallée je retrouve une belle pompe et rejoins Christian. Je fais le crochet vers les Grandes Tours et reviens en milieu de vallée : je trouve effectivement une pompe verticale Colmar. Le Laupon est facile et je transite direct vers le Puy de Rent en court-circuitant le Serpejet par derrière. Je prends une dernière belle pompe qui me permets de rentrer direct sur St André : la boucle est bouclée. |
Date | lundi 17 juin 1996 à 13 h 33 |
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Site | La Scia - St Pierre de Chartreuse |
Aile | Laminar Icaro prêtée par Papy |
Altitude décollage | 1700 m |
Altitude maximum | 2710 m |
Gain d'altitude | 1010 m |
Durée | 3 h 49 min |
Distance et atterro | Triangle de 60,5 km, distance réelle de vol : 95 km |
Conditions aérologiques | Superbe météo avec 3/8 Cum et pas de vent. Royal avec des varios à 3,3 m/s. Un peu moins facile dans les basses couches sous 1800 m |
Observations | Vol avec Papy : çà part fort sur la Scia et on transite tout de suite vers le Grand Som où là encore c'est immédiat. Je pousse le bouchon vers l'W en direction de St Laurent du Pont mais manque de me faire enterrer au retour au-dessus du Monastère. Au Grand Som je retrouve du +2 m/s et continue vers le Charmant Som qui se révèle décevant dans la grisaille d'un cum qui s'étale : Papy va au tapis et moi je fais le forcing en direction du col de Porte, prêt à me poser dans les prairies du col. Mais çà passe et je me jette sur les faces Sud ensoleillées de la Pinéa à 100 m sol au-dessus de Sarcenas. Là, çà repart fort, et je refais le plafond. Alors je décide de faire un crochet par la Grande Sure, itinéraire nouveau pour moi. De la Grande Sure je reviens par le même chemin sur la Pinéa puis l'arête Sud de Chamechaude qui me permet de sauter sur la crête du St Eynard jusqu'au fort. De là je pars plein Nord en enfilant la grande crête des falaises Est de la Chartreuse depuis la Dent de Crolles jusqu'à l'Aup du Seuil, , pour atteindre finalement le Granier par les faces W. Ce trajet a été très facile, pratiquement scotché aux nuages tout le long. Au retour je passe par les Lances de Mallissard où les thermiques faiblissent déjà. Je passe alors en radada un petit col au Sud des Lances de Mallissard sur la forêt pour plonger vers Perquelin. Là çà repart un peu sur les faces Sud de la Scia, mais crevé je vais me poser à l'atterro de St Hugues. |
Date | 14 avril 1988 à 15h30 |
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Site | St Vincent les Forts |
Aile | Select |
Altitude décollage | 1300 m |
Altitude maximum | 3300 m |
Gain d'altitude | 2000 m |
Durée | 2 h 15 min |
Distance et atterro | 28 km, crashé au Relais entre Beaujeu et La Javie sur D 900 |
Conditions aérologiques | Au décollage : peu de vent météo, dominante NE faible et brises de vallée, instable avec plafonds à 3300 m. Vol et atterro : vent météo Sud de 20 à 30 km/h, cumulus puis couvert, puis orageux avec neige et grêle !! |
Observations | Conditions très cycliques au décollage : gros cumulus sur Dormillouze. Décollé plein badin en rasant la faveur du bord de la route ! Zonés à 6 ou 7 environ 100m à 200m au-dessus de la crête. A 250m, départ vers la combe à la base de Dormillouze : jolie pompe jusqu'à 2800m mais VARIO en PANNE tout seul RADIO ÉTEINTE ! direction Montagne de la Blanche (je monte à 3300m) puis crête de l'Ubac. Tous les reliefs passent à l'ombre et le vent de Sud se lève. Altitude de 2300m au bout de l'Ubac. Petite trouée et petite pompe sur les Traverses (2500m). Transition vers la Javie. Au SE de Beaujeu j'insiste dans du zéro, mais perds 200m (ERREUR !). Avec le vent de Sud dans le nez impossible d'avancer. Je décide d'atterrir au seul endroit alors possible, au fond de la vallée encaissée dans un pré entouré d'arbres et avec une ligne en bord de route. Mais au dernier virage je suis incapable de redresser mon aile à cause d'une turbulence (j'étais déjà debout et assez bas (5m au-dessus des arbres). Je passe sous la ligne électrique, traverse la route et choc dans la ligne téléphonique et dans un arbre fruitier. La santé, çà va mais l'aile est détruite et la voile déchirée. |
Date | 30 octobre 1988 à 16 h 10 |
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Site | Roquebrune Cap Martin |
Aile | Select |
Altitude décollage | 670 m |
Altitude maximum | - |
Gain d'altitude | - |
Durée | 30 min |
Distance et atterro | atterrissage sur la plage de Roquebrune |
Conditions aérologiques | anticyclonique stable avec vent d'Est faible |
Observations | Je me suis battu comme un diable sous les falaises du 1er décollage au-dessus des nouveaux tunnels de l'autoroute en compagnie de BCP. Impressionné par l'atterrissage je fais un 360° au ras du sol, bien bas et à plein badin. J'évite l'aile de Bernard déjà posé et encore en travers tout en redressant mon dernier virage. Sur ma trajectoire, en bordure de l'eau à 30 m un pêcheur assis sur sa chaise pliante qui me regarde arriver sans broncher. A la dernière seconde il se jette à plat ventre et je m'écrase sur sa chaise : 7 points de suture dans la bouche à la lèvre inférieure, recousu à vif (heureusement l'infirmière était canon !) |
Date | 15 février 1990 à 12 h 22 |
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Site | Honda - Colombie (décollage vers W) |
Aile | Select |
Altitude décollage | 2100 m |
Altitude maximum | 2450 m |
Gain d'altitude | 350 m |
Durée | 30 min |
Distance et atterro | atterrissage mortel dans une combe étroite et ravinée tout en pente, entre deux lignes électriques et des arbres, sous le vent d'une crête |
Conditions aérologiques | vent N fort, 2 à 3/8 cum, soleil, ciel bleu assez dégagé |
Observations | Le vent est travers droit au décollage. Je décolle le premier, ce qui n'est vraiment pas dans mes habitudes. C'est un peu tôt encore, et je zone sous le décollage sans vraiment accrocher. Je prends alors la direction de la plaine et en cours de chemin je trouve un fantastique thermique à 3 m/s qui me remonte de plus de 800 m. La pompe qui décale beaucoup vers le sud aurait pu me mettre la puce à l'oreille sur la force du vent. Mais je me laisse griser par le vol relatif avec des buitres (les vautours locaux) qui volent à quelques mètres de moi. Je perds la pompe et j'essaye de revenir vers le Nord, c'est-à-dire la plaine avec ses atterros. Pour cela il faut encore franchir une belle barre de crêtes, pas très haute, mais orientée E-W et entaillé d'une gorge. Le vent N est bien présent et je commence à subir les rouleaux de la crête : çà dégueule fort. Je peux encore passer mais en passant par la brèche qui entaille la crête : et NON mauvais calcul, je suis déjà trop bas et avec le venturi de la gorge le vent s'accélère, la dégringolade s'amplifie. Sous moi il n'y a que des zones ravinées, des combes inhospitalières avec des gros rochers, des arbres et de la végétation. Je finis par repérer une toute petite clairière à côté d'une ferme, mais en pente raide et avec des lignes électriques anarchiques un peu de tous les côtés. MIRACLE, je réussis à me poser sans dégâts. Ouf, j'ai eu très chaud ! Je ne suis alors plus très regardant lorsque le paysan vient me désaltérer avec un verre de lemonada fait avec une eau plus que douteuse. La tête n'avait plus toute sa raison, car quelques jours plus tard, sur un beau site au NE de Bogota, je suis le dernier à décoller cette fois : déjà accroché, j'attends un cycle qui tarde à venir. Soudain une bulle thermique me déséquilibre l'aile encore au sol. J'essaye de réagir en contrant et en accompagnant : trop tard ! L'aile décolle et fait un beau retour à la pente vers des rochers. C'est la culbute, je tombe dans la structure de l'aile, explose tous les tubes, déchire la voile et me casse le coccyx. Je venais juste de réussir à vendre l'aile à un colombien, et j'avais déjà empoché les dollars ! De plus ce jour là, Jacky, Pascal et Christian ont fait un superbe cross de 50 km vers Bogota avec des plafonds à plus de 5000 m d'altitude. Les boules............ |
Date | 5 mai 1990 à 14 h |
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Site | Laragne Chabre Nord |
Aile | Moyes GTR |
Altitude décollage | 1300 m |
Altitude maximum | 2200 m |
Gain d'altitude | 900 m |
Durée | 1h 45 min |
Distance et atterro | Petit tour sur la plaine vers Gâche et Sisteron (env.25 km) Posé à Ribiers |
Conditions aérologiques | TRES ORAGEUX : des cunimbs de partout Vent NW |
Observations | Décollage falaise nord : Olivier avec ses Santiag trébuche au décollage et finit par s'envoler grâce aux roulettes. Il fera une demi-heure de vol avec son parachute à moitié ouvert sous son bras ! Le vent au décollage est travers, plein W. Je décolle dans une accalmie. Grosses pompes et grosses tabasses sur Chabre. Au Nord sur Aspres c'est tout orageux mais le Sud est encore calme. En décalant les pompes sur la plaine je prends le chemin direct vers Gâche : belle traversée de plaine, sans trop perdre. Sur Gâche çà repart très fort dans du +2 m/s avec des pointes à +5 m/s. Un cunimb vient de se développer sur la Malaup. Sur Lure, c'est tout noir aussi. Il ne faut pas trop traîner. Bien avant d'arriver au plafond, à 1900 m, je me sauve en suivant le relief vers Sisteron. Sans un virage et en volant à 60 km/h, je prends encore 300 m dans la transition et j'arrive à Sisteron dans les barbules à 2200 m. Maintenant c'est noir et orageux de partout sauf plein ouest, seule échappatoire. Heureusement sur la montagne de l'Ubac çà dégueule et je commence enfin à descendre : c'est bien la première fois que je suis content de trouver des dégueulantes et d'y spiraler : au Sud les éclairs deviennent menaçant sous l'orage de Lure. Il s'agit de se poser au plus tôt dans un grand champ à Ribiers. Avec Jacky et Bernard (BCP) on fait route au Nord sur Ribiers où on se heurte à un mur de vent de Nord à 40 km/h : c'est le cunimb au Sud qui aspire ! Descente verticale et posé dans les pois chiches : bel atterro. Déjà voilà les coups de tonnerre, les éclairs et 5 minutes plus tard une pluie torrentielle; le vent vient en plus de faire un 180° radical et souffle maintenant plein pot dans l'autre sens. On l'a échappé belle : c'était limite limite !!!! |
Date | les 6 et 7 juillet 1988 à 14 h 15 et 15 heures |
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Site | Podnanos - Slovénie |
Aile | Select |
Altitude décollage | 700 m |
Altitude maximum | 1840 m le 1er jour, 1750 m le 2ème jour |
Gain d'altitude | 1140 m, et 1050 m respectivement |
Durée | 3 h 15 le 1er jour, 3 h 00 le 2ème jour |
Distance et atterro | Allers Retours depuis l'émetteur jusqu'à la 2ème crête de Aïdocina soit environ 30 km le 1er jour et 38 km (prévus) le 2ème jour. Atterrissage officiel du site. |
Conditions aérologiques | Bonne brise de mer en SW : çà pompe de partout (confluence ?) Voile de cirrus en fin de vol. |
Observations | Grosse baffe au décollage et le thermique à +2 m/s nous propulse jusqu'à 1400 m. Beau soaring sur la crête. Les nuages se forment sous nous en forme de tous petits cumulus de 30 m de diamètre. Jeux avec les nuages et gloire du pilote au-dessus des nuages : c'est splendide ! Avec Christian on s'aventure vers l'ouest sur les crêtes de Aïdocina. On croise d'abord deux planeurs puis ce sont 4 aigles majestueux qui viennent voler avec nous en nous montrant les meilleures zones d'ascendance : vol relatif pendant plusieurs minutes. Pas d'inquiétude : çà tient de partout en dynamique dans du 0,5 m/s et régulièrement de belles pompes à + 2 m/s viennent nous secouer. Il faut enrouler les dégueulantes pour pouvoir descendre se poser. Atterro secoué en approche et bien tapé du nez et du bord d'attaque car ressource dissymétrique. Pascal et Patrice n'ont pas du tout apprécié le vol. |
Date | 14 février 1990 à 9 h 25 |
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Site | Volcan Nevado del Ruiz au niveau des Antennes |
Aile | Select |
Altitude décollage | 4050 m |
Altitude maximum | - |
Gain d'altitude | - |
Durée | 40 min |
Distance et atterro | env 20 km en finesse jusqu'à l'aéroport de Manizales |
Conditions aérologiques | Décollage très tôt le matin car la vallée se couvre et se ferme très rapidement avec 8/8 cumulus épais. Vent faible de NE en altitude. |
Observations | Le décollage aux Antennes se fait face au vent de NE, c'est-à-dire dos à la vallée : il faut contourner le bitard. Puis c'est le plongeon vers un petit col à 2 km qui permet l'accès à la vallée. Christian et Jacky partis les premiers passent sans problème mais je dois faire le forcing à travers les nuages qui commencent à fermer le col et je passe à 20 mètres au-dessus du petit col. Pascal partit le dernier ne passera pas et se posera en altitude à 3700 m. Le vol est très impressionnant car on survole la jungle pendant 20 km sans aucun atterrissage possible sinon à la cime des arbres : mais Jacky et Gérard avaient fait le vol 10 ans plus tôt avec des Atlas, donc pas d'inquiétude (même si Gérard s'est branché à l'époque). Le vol continue en slalomant entre les nuages qui se forment sous moi et commencent à boucher la vallée : seul quelques trous permettent encore de descendre en longeant une crête couverte de forêt tropicale peu accueillante. Il faut faire vite. Enfin j'arrive au-dessus de l'aéroport : 2 pistes en dur et un gros porteur en position de décollage en bout de piste. J'arrive du bon côté, et je peux heureusement temporiser avec des buitres dans un petit thermique à +2 m/s : je reprends 250 m de gaz. Mais il faut aller se poser : j'atterris en prenant l'axe de la piste bétonnée 27. Joli posé dans les herbes adjacentes. Vol superbe. Il faut arroser cela avec les militaires de l'aéroport pour éviter de trop se faire engueuler car on ne les avait pas prévenus : l'accueil était quand même très chaleureux ! |
Date | 3 mai 1994 à 15 h 19 |
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Site | Ager, Sierra de Montsec côté Sud des Pyrénées en Espagne |
Aile | XS Icaro Brasil 155 |
Altitude décollage | 1650 m |
Altitude maximum | 2579 m |
Gain d'altitude | 929 m |
Durée | 3 h 55 min |
Distance et atterro | Triangle FAI de 70 km prévu à l'avance : B1 : verticale du canyon de Montgay à l'W d'Ager B2 : caserne militaire 2 km à l'W de Tremp, au Nord d'Ager B3 : Vilanova de Meia, à l'E d'Ager Atterro : 2 km à l'Est d'Ager |
Conditions aérologiques | orageux au Nord sur la chaîne des Pyrénées, quelques cum congestus épars, vent faible, cirrus le soir. Meilleur vario : 2,7 m/s. |
Observations | De sortie en Espagne avec l'équipe de la Ligue Rhône Alpes avec Denis, Philippe, Renaud, Dominique, et tous les autres. On part direct sur la première balise quelques kilomètres à l'W du décollage : il faut traverser un canyon super impressionnant (où Marc se tuera l'année suivante). On zone au retour de la balise avec Renaud, ventre jaune qui nous fait perdre un cycle ne voulant pas partir avec le groupe. Je pars seul avec Eddy vers le Nord : on se refait très bas sur un petit relief juste derrière la grande sierra de Montsec et en dérivant sur les ravines du plateau pour atteindre un cumulus sur la plaine de Tremp. Là on respire, une fois le plafond fait. Photo de la 2ème balise sur Tremp et retour sous le cumulus déjà cité qui s'est transformé en congestus. Les copains voulant sortir tout droit à travers le venturi de la sierra en direction du sud et de la troisième balise ce retrouvent tous posés au lac. Je croise le lac vers le SE et passe une petite crête sous le vent, toujours au Nord de la Sierra de Montsec (Capolat d'Aransis). Je peux ainsi remonter vers l'Est jusqu'au niveau des crêtes de la Sierra et je me jette dans un col que je passe radada à 50 m sol pour me retrouver sur les belles faces Sud de la Sierra, tout près de la dernière balise sur le village de Meia. Je reviens ensuite par les avants reliefs de la sierra et cire la crête pendant plus de 40 min entre 1300m et 1400 m. Je n'ose pas passer le canyon et son lac aussi bas. Finalement de guerre lasse, et au mieux de mon altitude je traverse en direction d'Ager. En serrant les fesses çà passe sans problème sur le canyon et j'atteins Ager où je me pose tout étarqué à 2 km du but. En fait je rate même le terrain initialement prévu, mais je pose l'aile sans problèmes, complètement crevé et vermoulu. |
Date | 14 avril 1991 à 12 h 30 |
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Site | Chabre Sud |
Aile | XS |
Altitude décollage | 1300 m |
Altitude maximum | 2100 m |
Gain d'altitude | 800 m |
Durée | 2 h 05 min |
Distance et atterro | 36 km (circuit non bouclé) Balise B1 : St Genis - village de Ventavon Balise B2 : Usine hydroélectrique - Nord de Sisteron But : atterro de Manucci |
Conditions aérologiques | 3/8 Cumulus localement joufflus Dérive Sud, pas d'orages |
Classement | 12ème place avec 630 points Seulement 8 pilotes au but pour 67 inscrits |
Observations | C'est un départ course ! Impressionnant. Beau vol avec plafond aux barbules. Traversée sur St Genis facile avec des pompes en vallée. Gros pétard à +5 m/s sur le Sud de St Genis. Puis photo de la balise à Ventavon, facile. Grâce à la grappe, la traversée de la plaine est plutôt facile et j'ai l'impression qu'on est pas nombreux devant ! Un pilote me talonne restant toujours 100 m derrière et 20 m au-dessus : j'apprendrai plus tard qu'il s'agissait d'Alain Chauvet ! On est tous deux en tête de course : alors voulant aller vite et gratter l'autre pilote (pauvre fou, imaginer gratter le Champion de France à mon premier vol de compet : faut pas rêver !) je lâche une belle pompe en cours et me jette sur la 2ème balise. Je perds 1000 mètres en 10 minutes !!! La balise était mal placée... Vent arrière et atterro dans les labours à 6 km du but !!! Très bonne leçon. |
Date | 19 mai 1991 à 15 h 30 |
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Site | Chamoux |
Aile | XS |
Altitude décollage | 1200 m |
Altitude maximum | 2300 m |
Gain d'altitude | 1100 m |
Durée | 2 h 26 min |
Distance et atterro | Aller Retour de 37 km B1 : Allevard, le petit lac côté Nord, But : Attarro officiel de Chamoux |
Conditions aérologiques | Vent Nord toujours encore fort, brise de Sud faible puis nulle Très couvert 8/8 puis éclaircies avec 2/8 de cumulus |
Classement | 7è place avec 794 points |
Observations | Longue attente au décollage avant l'arrivée de belles éclaircies. Çà chauffe enfin ! Premiers décollages timides mais çà marche fort. Traversée de la Vallée des Huiles en biais vers Valpelouse : point bas. Je perds ma montre (bracelet cassé) et la coince dans ma bouche. Déconcentré je continue bas vers le Collet d'Allevard et la première balise : photo. Je trouve une belle pompe sur la crête NW. Retour sur Ramavoula où çà tabasse. Je suis en finesse de l'attérro et rentre au pas de course à 70 km/h. Dans l'excitation, j'en oublie d'ouvrir mon harnais à l'attérro et suis obligé de me poser sur le ventre. Heureusement les roulettes sont là ! |
Date | 9 juin 1991 à 16 h |
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Site | Le Sire (Revard) |
Aile | XS |
Altitude décollage | 1500 m |
Altitude maximum | 1800 m |
Gain d'altitude | 300 m |
Durée | 3 h 00 min |
Distance et atterro | 30 km seulement (circuit non bouclé) Balise B1 : Croix du Nivollet Balise B2 : Semnoz Balise B3 : Revard Atterro prévu : Montcel |
Conditions aérologiques | Très gris le matin. Puis trou bleu venant de l'ouest Vent SW forcissant jusqu'à 30/40 km/h |
Classement | 1ère place avec 700 points |
Observations | Mauvais départ ! Je zone 200 m sous la Croix du Nivollet : photo de la balise mais je suis toujours en radada. Je reviens dans la pompe de service au décollage. Je me suis fais largué par les autres... Puis je reste encore coincé une heure au Revard avec une altitude max. de 1600 m : trop bas pour oser passer sous le vent. Enfin çà passe puis je zone encore : longue attente au-dessus de St Offenge (Montagne de Bange) car le Semnoz est passé à l'ombre. Zoné assez bas. Puis le soleil revient enfin. Tous les autres compétiteurs sont posés depuis longtemps et j'ai toutes mes chances pour les griller. Gros gain du soir sur le Semnoz où je vole avec les parapentes et les modèles réduits. Je mitraille la balise B2, heureux ! Puis c'est le retour face au vent : dur, dur. Je perds tout au-dessus du pont de l'Abîme et me pose au-dessus de Cusy. |
Date | 2 août 1991 à 14 h |
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Site | St André les Alpes |
Aile | XS |
Altitude décollage | 1550 m |
Altitude maximum | 3100 m |
Gain d'altitude | 1550 m |
Durée | 4 h 30 min |
Distance et atterro | 119 km (circuit non bouclé, vaché à 6 km du but !!!) Balise B1 : Dormillouze But : Atterro Nord du Lachens |
Conditions aérologiques | Journée prévue avec faible activité thermique, mais malgré l'inversion à 2500 m, c'est instable quand même avec 1/8 cumulus. Vent NW faible |
Classement | 31ème place avec 482 points seulement (4ème manche des Championnats de France) |
Observations | C'est les conditions classiques de St André et çà part assez vite malgré les faibles plafonds à 1800/2100 m sur les Antennes et Lambruisse. Je stagne un moment au Cheval Blanc avec beaucoup de monde. Puis Carton, Tromas, et la Blanche que j'attaque bas, au niveau des crêtes. Pour prendre la photo sur Dormillouze, je m'y prends mal, passe sous le vent de la crête derrière dans la combe et oeil à l'oculaire, manque de percuter le relief ! Je perds 200 m et 10 minutes pour me refaire ! Le retour est facile avec direct du Tromas au Carton et Boules. Puis par Côte Longue mais mauvais choix : çà ne donne rien. La montagne de Chamatte repards très fort avec une pompe béton puis Cordeuil, Maurel, Serres, Bernarde et Teillon. Çà fait un moment que je vole avec Bernard Ferry et on s'aide en radio : sympa. Sur le Teillon à 2100 m j'estime qu'il me manque encore une centaine de mètres pour finir au but : j'insiste, en veux encore un peu plus mais fatigué me mets involontairement sous le vent et redescends à 1800 m. Je zone vers l'Est, rien. Puis vers l'Ouest et le Sud à la recherche d'un thermique. J'ai raté le cycle et j'enrage : Bernard Ferry et les autres sont partis, et ont atteint le but. Je vole mal, me lance quand même vers l'atterro et me pose à 6 km du but ...ENRAGÉ ! GROSSE ERREUR TACTIQUE !!! |
Date | 6 juin 1993 à 15 h 45 |
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Site | Le Sire W, déco parapente à 200 m du décollage classique |
Aile | Brasil |
Altitude décollage | 1500 m |
Altitude maximum | 2373 m |
Gain d'altitude | 873 m |
Durée | 3 h 00 min |
Distance et atterro | Triangle de 75 km bouclé B1 : Décollage du col de la Forclaz B2 : Immeuble en rond au sommet du Verrier But : Atterro de Méry |
Conditions aérologiques | Trés belles conditions avec un léger vent SW 2 à 3/8 Cum avec des vario moyen de 2,9 m/s |
Classement | 1ère place avec 1000 points, arrivé au but 10 min. avant Gérard Thevenot |
Observations | Le vent n'est pas de face au décollage classique : alors ailes dépliées on déménage tous jusqu'au décollage parapente à 200 m de là. Manque de bol, dans la descente je me prends les pieds dans les grandes gentianes, trébuche, tombe dans le trapèze et casse un montant. Heureusement ma petite Hélène est là pour courir jusqu'à la voiture me prendre un montant de rechange et Cécile, une compétitrice sympa, me dépanne d'un picot autobloquant également cassé ! Je décolle in extremis 2 minutes avant la fermeture de la fenêtre, bon dernier. Là c'est tout facile : la route est toute tracée et je rattrape les ailes les unes après les autres...Au Semnoz je rejoint Franck et pars en transition sur le roc des Boeufs où le thermique n'est pas au rendez-vous. Je continue alors direct sur la Forclaz où j'arrive bas. Çà repart bien et c'est super beau ! Pompe formidable aux Dents de Lanfon. Mais pressé je quitte la pompe à 2373 m (alors que le plafond est à 3000 m au moins!) et fonce sur le Verrier : photo de la balise. Je quitte le Verrier au ras de la crête et pars en transition sur le lac d'Annecy. Çà pompe en bord de lac sur les Nouvelles Galeries et je rattrape en face une pompe sur la zone industrielle d'Annecy, côté Sud de la ville. J'ai toujours la gnare et prends des options risquées : plutôt bas, et sans vache possible en radada au-dessus des arbres, je continue de progresser vers le Sud pour aller chercher la pompe entre les deux lignes électriques du Semnoz (option très osée !!!). Mais çà marche et je remonte à 1800 m. Dans ce coup là j'ai pris une belle avance. Alors c'est la course pour rentrer au but par Bange (où je ne reprends que 300 m) puis fonce à, 85 km/h direct vers l'atterro sans un virage sous la falaise du Revard. Atterro en 5 pas courus : je suis le premier !!! HEUREUX... |
Date | 23 juillet 1993 à 14 h 06 |
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Site | Laragne Sud |
Aile | Brasil |
Altitude décollage | 1350 m |
Altitude maximum | 2891 m |
Gain d'altitude | 1541 m |
Durée | 3 h 22 min (le 1er aura fait le parcours en 2 h 37 min) |
Distance et atterro | Circuit de 83 km bouclé B1 : Village de Ballons B2 : Col des Tourettes B3 : Maison de Santé de Guérins à Ceüze But : Atterro N de Laragne |
Conditions aérologiques | 2/8 Cum puis thermiques bleus Belles conditions après 3 jours de Mistral Vent NW 20 km/h et pompes à 5,5 m/s |
Classement | 9ème place 2ème manche des Championnats de France (23ème au Général) |
Observations | - |